Pour la construction de routes et de fortifications, Rommel se tourna vers Berlin avec une demande d'envoyer des prisonniers soviétiques à sa disposition. La demande du maréchal a été acceptée et plus de 20 000 prisonniers de guerre soviétiques ont été transférés en Afrique du Nord. Parmi eux se trouvaient les « hiwi », prisonniers de guerre passés du côté de l'Allemagne.
Ces prisonniers étaient engagés dans la construction de zones fortifiées en Tunisie, en Libye et en Égypte. Après la défaite d'El Alamein, Rommel se retire en Tunisie, mais n'abandonne pas les prisonniers de guerre russes. Les Russes ont aidé à transporter du matériel lourd de l'armée à travers le désert.
Après la défaite des troupes de l'Axe en Tunisie, une partie des Russes a été capturée par les Américains et l'autre partie s'est enfuie dans le désert vers les Bédouins, car ils avaient peur de retourner chez les Russes. Tous ceux qui ont été hébergés par les tribus bédouines se sont convertis à l'islam et ont pris des noms arabes pour eux-mêmes.
Ceux qui rentraient chez eux étaient appelés Africains. Ces Africains vivaient à Vorkuta, ils n'étaient pas gardés, mais sans laissez-passer, ils ne pouvaient pas se promener librement dans Vorkuta. L'ordre sur leur sort n'est jamais venu et ils ont tout simplement été oubliés.
Le 5 mai 2005, une cérémonie officielle a eu lieu pour inaugurer une plaque commémorative en l'honneur des prisonniers de guerre russes morts en Tunisie et en Libye pendant la Seconde Guerre mondiale. La plaque commémorative a été installée sur l'église de la Résurrection du Christ, située en plein centre de la capitale tunisienne.
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